L'ingérence humanitaire est une notion qui est née
durant la guerre du Biafra (1967-1970), où le monde a regardé sans
réagir la mort de plus d'un million de personnes! Ce n'était ni la 1re
fois ni la dernière fois dans l'Histoire mais cette situation dramatique
a entraîné la création d'ONG comme Médecins sans frontières qui
défendirent l'idée que certaines situations sanitaires justifient à titre exceptionnel la remise en cause de la souveraineté d'un État.
Bernard Kouchner reste de loin le plus grand défenseur du droit
d'ingérence alors que pour François Mitterrand ce droit n'existe pas.
Quelle est la nature du problème en Syrie aujourd'hui? Sur le plan politique, on a un dictateur, rejeton d'un grand dictateur -que nous avons bien connu, trop bien hélas- qui massacre impunément tout un peuple qui lui réclame pacifiquement plus de démocratie. Et sur le plan humanitaire, des êtres humains sont tués tous les jours par dizaines à quelques km de chez nous! Cela devrait non seulement nous toucher mais nous interpeller aussi. On peut décider d'agir ou ne rien faire, selon ses convictions, ses valeurs, ses analyses et ses intérêts. Certains craignent, légitimement il faut le reconnaitre, qu'un soutien publique au peuple syrien n'entraîne de la part du régime syrien une vengeance du Liban. En dépit de ce risque, je suis partisan d'une ingérence militaire, politique et humanitaire en Syrie car non seulement on ne peut pas rester indéfiniment les bras croisés mais en plus il est de l'intérêt de notre pays de le faire.
Pour le prouver voyons par curiosité qui sont les partisans de la non-ingérence. La Chine et la Russie en tête de liste, 2 pays où la situation des droits de l'homme laissent à désirer, et qui ne veulent pas intervenir car ils craignent que cette jurisprudence se retourne contre eux un jour! Qui d'autres? L'Iran, gouverné par un régime religieux fasciste, grand allié de la dictature syrienne qui a écrasé dans le sang la Révolution verte et le Liban, gouverné par le 8 Mars, qui est, faut-il vraiment le rappeler?, le camp de "Merci la Syrie"! Plus précisément nous avons le Hezbollah et Michel Aoun, qui n'ont jamais caché leur alliance avec le régime syrien et leur allégeance au dictateur de Damas! Du fait qu'ils sont tous gouvernés par des régimes dictatoriaux, les pays arabes sont d'emblée hors compétition! Et de l'autre côté, le reste du monde. Et nous voilà encore une fois devant un nouveau "choix": dans quel camp souhaitons-nous être? Personnellement, je préfère "le reste du monde", qui même s'il fonctionne par intérêt, il le fait sur un fond de valeurs, humanitaire et démocratique!
Bachar El-Assad va tomber, tôt ou tard, dans la nécropole de l'Histoire. Le peuple syrien lui est immortel jusqu'à la fin des temps. Dans cette confrontation, oui je choisis le peuple syrien sans hésitation! J'ai écrit une note il y a quelques mois dont le titre résume bien l'enjeu "Le facteur de l'Histoire ne sonne pas toujours 2 fois"! Ce constat exige des leaders et du peuple libanais, mais aussi de l'opposition et du peuple syrien, un grand sens des responsabilités! Dans ma note, j'avais demandé aux candidats potentiels pour le nouveau régime en Syrie –donc à la Révolution syrienne- de se prononcer sur tous les points litigieux entre le Liban et la Syrie. Face à la barbarie de la dictature syrienne les priorités ont changé. La relation entre le Liban et la Syrie à l'avenir dépendra aujourd'hui de la position du peuple libanais face au malheur syrien. Un minimum de solidarité avec le peuple syrien, permettra d'ouvrir une nouvelle page entre les 2 pays. Le contraire conduira à l'inverse.
Voilà pourquoi nous devons être présents Place des Martyrs ce soir. Non seulement parce que ça va dans l'intérêt du peuple syrien mais aussi et surtout ça va dans l'intérêt du peuple libanais! Nous devons porter assistance à ce peuple en péril car la neutralité aujourd'hui a un goût de Biafra, de Tien'anmen , de Dahr El-Wa7ch, de Sebrenica, de Rwanda, de guerre de Juillet, de Cana, de Gaza… j'en passe et des meilleurs!
Quelle est la nature du problème en Syrie aujourd'hui? Sur le plan politique, on a un dictateur, rejeton d'un grand dictateur -que nous avons bien connu, trop bien hélas- qui massacre impunément tout un peuple qui lui réclame pacifiquement plus de démocratie. Et sur le plan humanitaire, des êtres humains sont tués tous les jours par dizaines à quelques km de chez nous! Cela devrait non seulement nous toucher mais nous interpeller aussi. On peut décider d'agir ou ne rien faire, selon ses convictions, ses valeurs, ses analyses et ses intérêts. Certains craignent, légitimement il faut le reconnaitre, qu'un soutien publique au peuple syrien n'entraîne de la part du régime syrien une vengeance du Liban. En dépit de ce risque, je suis partisan d'une ingérence militaire, politique et humanitaire en Syrie car non seulement on ne peut pas rester indéfiniment les bras croisés mais en plus il est de l'intérêt de notre pays de le faire.
Pour le prouver voyons par curiosité qui sont les partisans de la non-ingérence. La Chine et la Russie en tête de liste, 2 pays où la situation des droits de l'homme laissent à désirer, et qui ne veulent pas intervenir car ils craignent que cette jurisprudence se retourne contre eux un jour! Qui d'autres? L'Iran, gouverné par un régime religieux fasciste, grand allié de la dictature syrienne qui a écrasé dans le sang la Révolution verte et le Liban, gouverné par le 8 Mars, qui est, faut-il vraiment le rappeler?, le camp de "Merci la Syrie"! Plus précisément nous avons le Hezbollah et Michel Aoun, qui n'ont jamais caché leur alliance avec le régime syrien et leur allégeance au dictateur de Damas! Du fait qu'ils sont tous gouvernés par des régimes dictatoriaux, les pays arabes sont d'emblée hors compétition! Et de l'autre côté, le reste du monde. Et nous voilà encore une fois devant un nouveau "choix": dans quel camp souhaitons-nous être? Personnellement, je préfère "le reste du monde", qui même s'il fonctionne par intérêt, il le fait sur un fond de valeurs, humanitaire et démocratique!
Bachar El-Assad va tomber, tôt ou tard, dans la nécropole de l'Histoire. Le peuple syrien lui est immortel jusqu'à la fin des temps. Dans cette confrontation, oui je choisis le peuple syrien sans hésitation! J'ai écrit une note il y a quelques mois dont le titre résume bien l'enjeu "Le facteur de l'Histoire ne sonne pas toujours 2 fois"! Ce constat exige des leaders et du peuple libanais, mais aussi de l'opposition et du peuple syrien, un grand sens des responsabilités! Dans ma note, j'avais demandé aux candidats potentiels pour le nouveau régime en Syrie –donc à la Révolution syrienne- de se prononcer sur tous les points litigieux entre le Liban et la Syrie. Face à la barbarie de la dictature syrienne les priorités ont changé. La relation entre le Liban et la Syrie à l'avenir dépendra aujourd'hui de la position du peuple libanais face au malheur syrien. Un minimum de solidarité avec le peuple syrien, permettra d'ouvrir une nouvelle page entre les 2 pays. Le contraire conduira à l'inverse.
Voilà pourquoi nous devons être présents Place des Martyrs ce soir. Non seulement parce que ça va dans l'intérêt du peuple syrien mais aussi et surtout ça va dans l'intérêt du peuple libanais! Nous devons porter assistance à ce peuple en péril car la neutralité aujourd'hui a un goût de Biafra, de Tien'anmen , de Dahr El-Wa7ch, de Sebrenica, de Rwanda, de guerre de Juillet, de Cana, de Gaza… j'en passe et des meilleurs!