1.
Comme l'indique le titre, le principe du « vote intracommunautaire » a été adopté
par les commissions conjointes. Avant qu'il ne soit présenté au Parlement, il y
a encore pas mal de chemin à parcourir et beaucoup d’obstacles à franchir. La bonne nouvelle, à
considérer que celle-ci n’en était pas une, c’est qu’il
reste plusieurs semaines encore aux gens de bonne volonté pour trouver un
compromis (jusqu’au 11 mars pour pouvoir organiser des élections le 9 juin 2013).
2. Contrairement à tous les annonciateurs d’apocalypse, le 19 février 2013, pas plus que le 21 décembre 2012 et les prédictions foireuses des Mayas, ni toute autre date ultérieure, ce n’est pas la fin du monde. Ce que nous avons aujourd'hui ce n'est qu'une photographie d'un instant présent. Demain la lumière politique changera, pour le meilleur ou pour le pire, cela dépend de nos choix et toujours des gens de bonne volonté, pas des politiciens de petit esprit, des girouettes de circonstance et des insultants publics !
2. Contrairement à tous les annonciateurs d’apocalypse, le 19 février 2013, pas plus que le 21 décembre 2012 et les prédictions foireuses des Mayas, ni toute autre date ultérieure, ce n’est pas la fin du monde. Ce que nous avons aujourd'hui ce n'est qu'une photographie d'un instant présent. Demain la lumière politique changera, pour le meilleur ou pour le pire, cela dépend de nos choix et toujours des gens de bonne volonté, pas des politiciens de petit esprit, des girouettes de circonstance et des insultants publics !
3.
Une loi électorale est comme un gant en latex, c'est un produit adapté et à usage
unique. Faut peut-être s'en souvenir, avant de publier les faire-part de décès
du « Liban » et qu’ils ne pleuvent des « tfeh » et que
certains compatriotes-plus-patriotes-que-nous-autres-compatriotes, ne
présentent leurs condoléances sur le réseau. Tawlo bélkoun 3layna, ma3lé, un
peu de modestie ne fera de mal à personne.
4.
Si le Liban est là où il est aujourd’hui -et là je serais sans concession car
je voyais cela venir- c’est à cause de l'amateurisme de certains hommes politiques
et certains journalistes qui ne voyaient pas plus loin que le bout de leur nez, dont
certains députés et candidats à la députation qui se réveillent de leur torpeur
après avoir passé près de deux ans les yeux braqués sur la Syrie. Ah, je ne vise pas
que les distributeurs de lait ! Comme dirait Nadim Koteich, « désolé mais il y a des archives »,
et des archives, il y en a sur tout le monde. On avait d’un côté les « gens
du vendredi » nous annonçant la chute de Bachar el-Assad chaque vendredi
et les « gens du mardi » nous annonçant la fin de la révolution syrienne
chaque mardi, les 2 camps prenant leur désir pour la réalité, persuadés depuis
707 jours, que tout va dans le sens qu'ils souhaitent, la nouvelle donne
syrienne les aidera à prendre l’avantage sur leurs adversaires, et qu’ils
auront largement le temps de penser aux élections. La politique autruchienne,
toute une école. Comme c’est bien regrettable, comme le réveil est dur.
5.
Cela fait deux ans que je répète inlassablement que tout laisse penser que le
conflit syrien sera très long, que son issue ne bouleversera pas la donne au
Liban, qu'en dehors des élections, tout est vanité et poursuite de vent, qu'il
faut préparer ces fichues élections sérieusement au lieu d'appeler le bon Dieu
à la rescousse, de tirer sur Samir Geagea et d'espérer des miracles divins, que
tout cela implique une loi électorale juste et un programme politique commun au
14 Mars. En vain, nous n'avons eu ni l'un ni l'autre.
6.
Rappelons pour l'histoire, une histoire que certains prétendus démocrates
zappent allégrement, que les chrétiens du 14 Mars, Forces libanaises, Kataeb et
Kétlé, ont tous proposés, des projets de loi électorale basés sur un découpage électoral
privilégiant la petite circonscription (au nombre de 36 pour les Kataeb, comme
pour le Futur ; mais surtout 50 pour les Forces libanaises et 128 pour la Kétlé)
et/ou une dose de proportionnelle, pour améliorer la représentation parlementaire de
toutes les communautés libanaises, notamment des communautés chrétiennes. Tous les autres
partis politiques libanais sans exception -Courant du Futur (Saad Hariri),
Parti socialiste (Walid Joumblatt), Courant patriotique libre (Michel Aoun),
Amal (Nabih Berri) et Hezbollah (Hassan Nasrallah)- ainsi que le
gouvernement (Nagib Mikati), ont tous refusé les projets des 50
circonscriptions (proposition des Forces libanaises) et des 128 circonscriptions
(proposition de la Kétlé), chacun ses raisons propres, et une raison pour tous: la
« petite circonscription » et la « proportionnelle »
diminueraient leur poids électoral. Ceci doit être dit pour l'histoire. Qui est
offusqué par le « projet du Rassemblement orthodoxe » n’a qu’à
accepter les projets de la petite circonscription (50 ou 128) et la
proportionnelle. Marre de la désinformation, des procès d'intention, de la mauvaise
foi, des slogans creux, des propagandes à 5 piastres et surtout des insultes,
qui le moins qu’on puisse dire, sont indignes de ceux qui les profèrent.
7.
Rappelons aussi pour l’histoire, toujours cette histoire que certains prétendus
démocrates zappent allégrement, que le vote intracommunautaire n'a vu le jour
que parce que la pratique démocratique au Liban laisse beaucoup à désirer. Elle a fait
en sorte que les « élections électorales » se sont transformées au
fil du temps en « désignations électorales », à cause du
confessionnalisme des esprits des Libanais qui se traduit par le vote en bloc
des communautés libanaises. Chiites, sunnites,
druzes et chrétiens ne votent que pour les candidats de leurs communautés -une situation aussi ironique qu'hypocrite puisque le « vote intracommunautaire » serait donc appliquée de facto !- et
uniquement pour les candidats des autres communautés qui sont alliés avec leur
communauté. Cet archaïsme politique biaise gravement la démocratie, mais
nos prétendus démocrates n’en ont cure. Le hic c'est que le problème concerne
essentiellement les communautés chrétiennes : tout candidat chrétien dans
une région mixte, n'a aucune chance de se faire élire s'il n'a pas reçu
l'agrément des forces politiques communautaires dominantes de la région, celui
de Saad Hariri (dans les régions sunnites), de Walid Joumblatt (dans les régions
druzes), de Nabih Berri ou de Hassan Nasrallah (dans les régions chiites)! Et personne ne trouve rien à redire. On fait comme si de rien n'était. N’ayant
pas peur de dire les choses telles qu’elles sont. Un mauvais diagnostic conduit
forcément à un mauvais traitement. Seules alternatives au « projet du
Rassemblement orthodoxe » sont les projets de la petite circonscription
associés ou non à la proportionnelle, rejetés actuellement par toutes les
forces politiques libanaises à l’excepté des partis des Forces libanaises, des
Kataeb et de la Ketlé ! Ma3lé.
8.
Il ne suffit pas de recourir aux « mots forts » pour donner du poids
à son argumentation. Rien ne justifie l'utilisation déplacée et abusive, du mot
« apartheid » dans ce débat politique sur le vote intracommunautaire. Un
Allemand de Berlin ne se sent pas en apartheid, parce il ne participe pas à
certaines élections en Bavière alors qu’il est Allemand depuis des lustres.
Idem, les étrangers de France, ne se sentent pas en apartheid parce les
autorités françaises ne leur accordent pas la nationalité française ou leur
refusent le droit de vote, alors qu'ils payent leurs impôts comme tout le monde
et contribuent au rayonnement de leur pays d’accueil. Le vote
intracommunautaire est une sorte de fédéralisme communautaire du vote. Je me
joins en principe à tous ceux qui sont contre ce projet. Personnellement, je préfère de loin
celui de Carlos Eddé ou de Dory Chamoun (128 ou 88 circonscriptions, scrutin uninominal, majoritaire à deux tours), mais de grâce, mieux vaut
réfléchir à deux reprises avant de balancer à l’encontre d’autres compatriotes,
non moins patriotes que les autres, des accusations inappropriées et déplacées.
9.
« Ah mais pourquoi un député
musulman ne peut-il pas représenter les communautés chrétiennes, à partir du
moment où tout député représente tous les Libanais? ». L’argument choc. Dernière
tentative naïve pour ridiculiser les défenseurs du vote intracommunautaire. Cet
argument est fallacieux et se retourne aisément contre ceux qui l’avancent.
Depuis que je milite sur le réseau, j'entends et je lis certains du 14 Mars expliquaient
à longueur de journée, matin, midi et soir, que Michel Aoun est « syrien »
et que Hassan Nasrallah est « iranien »! Déduction de cette logique implacable,
les députés aounistes sont pro-syriens et les députés hezbollahi sont pro-iraniens.
Alors, si dans le système politique actuel tout député représente tous les
Libanais, et pas uniquement sa communauté, certains du 14 Mars devraient commencer
par admettre que les députés aounistes et hezbollahi représentent tous les
Libanais et qu'on arrête une fois pour toutes ces insultes quotidiennes, et
qu'on fasse enfin de la politique, heik biyérté7o wou bérai7o !
10.
Reste quand même une grande question qui vous taraude l’esprit : comment
se fait-il qu’un homme comme Bakhos Baalbaki, BB himself, soutient ce projet
« rétrograde » ? Il se fait, et je me suis exprimé au moins dans
5 articles sur le sujet, wou toulé3 3a lésséné cha3ér wou ana é7ké, et ça n’a
pas beaucoup d’importance de toute façon. Mais alors pourquoi un homme « hakim »
comme Samir Geagea a marché dans ce projet ? 4 199 999 Libanais se le
demandent, et un seul a trouvé l'explication, mais hélas il n’est pas prophète en son pays.
Oui c’est lui, maghayro, Fares Khachan
himself, l’homme qui tire à côté de son ombre. Dernière trouvaille de
notre tireur, dont les liens avec le Futur sont notoires, eh bien, figurez-vous
que Samir Geagea compte établir une « Nouvelle alliance » ! Avec
qui ? Avec le Hezbollah SVP, le parti divin, le parti d’Allah. Pas de quoi
plaire à Yahvé ! La preuve ? « Qui
vérifie les nombreuses prises de position de Geagea ces trois derniers mois,
découvre qu’il y a un grand titre qui a été absent, c’est la question des armes
du Hezb » ! Même Gérard de Villiers dans ses 191 « romans de
gare », ne s’est pas permis de tels délires. Circonstances
atténuantes ? Aucune, Samir Geagea le fait sachant que le 8 Mars gagnerait
les élections. Kiss ékhta, la2ata el mal3oun, wou fada7o lal Hakim! Fares
Khachan nous a habitué ces derniers temps d’être à côté de la plaque mais
jamais à ce point. Pathétique. Faut-il rappeler au journaliste parisien, apparemment
déconnecté de la réalité libanaise, que Samir Geagea, avec les Gemayel,
Carlos Eddé, Dory Chamoun et une poignée d'hommes politiques chrétiens, sont les seuls leaders politiques libanais, qui n’ont
jamais cédé devant le Hezbollah depuis sa naissance en 1982? Si cet
argument est le seul que Fares Khachan ait trouvé pour nous faire oublier les
propos polémiques il y a 3 jours de Hassan Nassrallah sur l’acceptation formulée par
Rafic Hariri de l’armement de la milice chiite, disons que Saad Hariri a vraiment
de quoi s’inquiéter ! Rappelons pour l’histoire, puisque Fares Khachan a
bien voulu ouvrir cette porte, que si le Hezbollah a atteint la dimension qu’il
a aujourd’hui, c’est parce que bien avant d’avoir la couverture chrétienne de
Michel Aoun (depuis 2006), il a eu la couverture sunnite, notamment de Rafic Hariri,
pendant plus de 20 ans ! Que Fares Khachan remballe sa haine contre Samir
Geagea, sa mauvaise foi est flagrante. Je m’arrêterai là, car je n’ai nullement
envie de descendre aussi bas que l’ancien journaliste d’al-Safir.
11. Il est impensable de terminer ce petit exposé sans préciser que l’opposant le plus farouche à la petite circonscription, qu’on retrouve dans les projets des partis politiques chrétiens du 14 Mars, se nomme Walid Joumblatt. C’est le problème, il est même le problème des problèmes. Voilà ce que pense cet « esprit socialiste progressiste » de la petite circonscription, notamment du projet des 50 circonscriptions présenté par les Forces libanaises : « ce n’est pas opportun pour les habitants de la Montagne et pour le PSP (Parti Socialiste Progressiste) ». Quant à la proportionnelle, le Bek est encore plus explicite, il se prend pour le nombril du monde : « Je ne veux pas de la proportionnelle, quelle que soit sa forme, parce qu’elle me prend pour cible ». Dans tous les pays démocratiques, il est admis que la petite circonscription et une dose de proportionnelle améliorent la représentativité parlementaire des électeurs, sauf au Liban, sauf pour Walid Joumblatt. Saad Hariri, et le Courant du Futur, ne peuvent pas ménager la chèvre et le chou encore longtemps. Ils ne pourront pas continuellement épargner celui qui a poignardé le 14 Mars dans le dos le 12 janvier 2011, en remettant les rênes du pouvoir à Hassan Nasrallah et à Michel Aoun, au détriment de ceux qui sont restés à leurs côtés dans les pires moments -14 février 2005, 14 mars 2005, 7 mai 2008, 7 juin 2009, 12 janvier 2011 ou 19 octobre 2012- comme Samir Geagea, Amine Gemayel et Carlos Eddé. Ils doivent trancher sachant que tout ce qui bâtit sur des sables mouvants s’écroulera. Avis !
12. Si nous voulons en finir avec la tare de la démocratie libanaise, le vote en bloc des communautés, il convient de procéder à la déconfessionnalisation des esprits. Encore une fois, ni la loi électorale, ni le mariage civil facultatif, ni un Sénat confessionnel, ne déconfessionnaliseront les esprits. Seuls des Codes « civils, uniques et obligatoires » le feront. Et tout ce qui est en dehors de ça, n’est que palabres, hypocrisie et schizophrénie.
13. On palabre à n’en plus finir, justement, à nous souler, à oublier jusqu’à nos prénoms et on passe à côté de l’essentiel, pourtant simple, l’élément de bon sens : pour gagner des élections il faut, je suis désolé d’avoir à le rappeler à certains, un programme électoral ! Eh oui, ça c’est très con. Si on a raté magistralement l’occasion d’élaborer tranquillement une loi électorale juste, il est encore temps pour tous les partis politiques libanais d’élaborer et d'offrir aux Libanais, des programmes électoraux ambitieux, concrets et réalistes, loin des slogans creux, populistes et insipides !
14. Dans une démocratie, chacun est libre de boycotter les élections ou pas, de voter blanc ou pas. Une chose est sure: qui ne choisit pas, d'autres choisiront à sa place car sans le moindre doute, en politique plus que partout ailleurs, la nature a horreur du vide !
11. Il est impensable de terminer ce petit exposé sans préciser que l’opposant le plus farouche à la petite circonscription, qu’on retrouve dans les projets des partis politiques chrétiens du 14 Mars, se nomme Walid Joumblatt. C’est le problème, il est même le problème des problèmes. Voilà ce que pense cet « esprit socialiste progressiste » de la petite circonscription, notamment du projet des 50 circonscriptions présenté par les Forces libanaises : « ce n’est pas opportun pour les habitants de la Montagne et pour le PSP (Parti Socialiste Progressiste) ». Quant à la proportionnelle, le Bek est encore plus explicite, il se prend pour le nombril du monde : « Je ne veux pas de la proportionnelle, quelle que soit sa forme, parce qu’elle me prend pour cible ». Dans tous les pays démocratiques, il est admis que la petite circonscription et une dose de proportionnelle améliorent la représentativité parlementaire des électeurs, sauf au Liban, sauf pour Walid Joumblatt. Saad Hariri, et le Courant du Futur, ne peuvent pas ménager la chèvre et le chou encore longtemps. Ils ne pourront pas continuellement épargner celui qui a poignardé le 14 Mars dans le dos le 12 janvier 2011, en remettant les rênes du pouvoir à Hassan Nasrallah et à Michel Aoun, au détriment de ceux qui sont restés à leurs côtés dans les pires moments -14 février 2005, 14 mars 2005, 7 mai 2008, 7 juin 2009, 12 janvier 2011 ou 19 octobre 2012- comme Samir Geagea, Amine Gemayel et Carlos Eddé. Ils doivent trancher sachant que tout ce qui bâtit sur des sables mouvants s’écroulera. Avis !
12. Si nous voulons en finir avec la tare de la démocratie libanaise, le vote en bloc des communautés, il convient de procéder à la déconfessionnalisation des esprits. Encore une fois, ni la loi électorale, ni le mariage civil facultatif, ni un Sénat confessionnel, ne déconfessionnaliseront les esprits. Seuls des Codes « civils, uniques et obligatoires » le feront. Et tout ce qui est en dehors de ça, n’est que palabres, hypocrisie et schizophrénie.
13. On palabre à n’en plus finir, justement, à nous souler, à oublier jusqu’à nos prénoms et on passe à côté de l’essentiel, pourtant simple, l’élément de bon sens : pour gagner des élections il faut, je suis désolé d’avoir à le rappeler à certains, un programme électoral ! Eh oui, ça c’est très con. Si on a raté magistralement l’occasion d’élaborer tranquillement une loi électorale juste, il est encore temps pour tous les partis politiques libanais d’élaborer et d'offrir aux Libanais, des programmes électoraux ambitieux, concrets et réalistes, loin des slogans creux, populistes et insipides !
14. Dans une démocratie, chacun est libre de boycotter les élections ou pas, de voter blanc ou pas. Une chose est sure: qui ne choisit pas, d'autres choisiront à sa place car sans le moindre doute, en politique plus que partout ailleurs, la nature a horreur du vide !
Post-scriptum
Fares
Khachan termine son article par « le
14 Mars est fini », sous-entendant que c’est Samir Geagea qui lui aurait donné
le coup de grâce. Pour rafraichir « sa mémoire », justement, je lui
conseillerais de lire « mon mémoire » écrit à l’occasion du 7e
anniversaire de la manifestation historique du 14 mars 2005 : « 14-MARS 2005-2012: 14 erreurs, 14 conseils ! (Art.58) », dans l’espoir qu’il puisse retrouver un peu de précisions et d’arrêter de tirer à côté de son ombre ! Et qu’il sache que si
cheikh Ahmad el-Assir s’est fait une place au soleil dans la ville natale des
Hariri, ce n’est pas parce que Samir Geagea veut établir une « Nouvelle
alliance », idée fantaisiste d’une imagination en faillite -heureusement
que la rue sunnite sait parfaitement sur qui elle peut toujours compter dans
les moments difficiles !- mais c'est plutôt à cause de la mollesse du Courant du
Futur avec le Hezbollah, depuis la désastreuse initiative S-S (Syrie-Arabie
saoudite) et cette farfelue idée de M-M (mousala7a-mousara7a). Wa éktada el
tawdi7, comme on dit !