Il est baïdett
el2ebénn pour certains, l’homme fort de l’échiquier politique
libanais, baïdett ghanam pour
d'autres, le mouton de Panurge qui suit les forces dominantes. Qui s’intéresse
aux parcours des Joumblatt père et fils, je ne m’avancerai pas sur le petit-fils, sait que les deux leaders druzes
ont un contentieux politique avec les chrétiens du Liban, les maronites en
particulier, que ni l’histoire ni l'âge ne parviennent à régler, hélas. Croisons les
doigts pour que cette tare ne soit pas héréditaire. Et ce n’est pas faute d’occasions
ou d’avoir essayé ! Ni les tragédies
de dimension communautaire, comme celles des assassinats de Kamal Joumblatt
(1977) et de Bachir Gemayel (1982), ni les tragédies
de dimension nationale, comme celle de l’assassinat de Rafic Hariri (2005)
-tous les trois tués directement ou indirectement par le premier et le dernier
tyrans des Assad, père et fils- ni même les tragédies de dimension humaine, comme celle de plus de 150 ans de
cohabitation difficile marquée par quatre massacres ayant visé essentiellement
les chrétiens du Mont-Liban et de Damas (1841, 1860, 1977 et 1983; faisant
près de 20 000 morts au total!), ne semble ramener la relation entre la communauté
chrétienne maronite et la communauté musulmane druze à la normalité. L'interview que Walid Joumblatt a accordée
à al-Akhbar, publiée les 9 et 10 juin, l'a encore prouvé. Morceaux choisis.
اليوم كل شيء مجمّد بما في ذلك تشريع الضرورات الاقتصادية والامنية بفعل المزايدة على ان انتخاب رئيس الجمهورية اولا. مع ذلك لن يكون هناك رئيس في الظرف الحالي. لم يتفهم بعد غالبية الافرقاء السياسيين ان لا رئاسة في الوقت الحاضر
En gros, le président du Parti socialiste libanais insiste pour légiférer en
l'absence d'un président de la République, comme si de rien n'était, ce qui
constitue une violation grave et
flagrante de la Constitution libanaise. Walid Joumblatt regrette même que ses
partenaires libanais n'aient pas encore compris, cheyif ya zalamé, qu'il n'y aura personne à la tête
de l'Etat libanais à court terme. Eh bien, moi je regrette que la
girouette de Moukhtara, qui est plantée dans le paysage politique libanais
depuis qu'il s'est allié en 1977 au premier tyran des Assad, Hafez, Allah yighame2lo comme on dit, n'ait
pas encore compris que ce ne sont pas les « surenchères »,
chrétiennes bien entendu, qui empêchent de légiférer en ce moment, mais les
articles 74 et 75 de la Constitution de son pays. Nuance qu’il n’a pas l’air de
saisir, même après 38 ans d'activités politiques.
Dans ce sillage, il faudra rappeler aussi à
cet éternel opportuniste, amnésique par conviction, que contrairement à lui, il existe au Liban, des hommes politiques
qui ont des principes. Eh oui ! En tout cas, bien plus que lui. Si Hassan
Nasrallah, le chef du Hezbollah, a décrété que tout ce qui est en dehors de
« sa guerre existentielle » qu'il mène en Syrie, est secondaire, un point
de vue que je ne partage pas mais c’est un principe quand même, Saad Hariri, président du Courant du
Futur, considère que la priorité doit être donnée à l'élection présidentielle,
un point de vue et un principe que je partage pleinement. Et si Samir Geagea et Michel Aoun, présidents
des partis des Forces libanaises et du Courant patriotique libre, acceptent la fatwa de la nécessité de légiférer dans
ce contexte exceptionnel, ceci est conditionné d'une part, au vote d'une
nouvelle loi électorale, qui devrait mettre fin à la législation électorale
féodale en vigueur, la sinistre loi de 1960, et d'autre part, au vote d'une loi
pour permettre l'acquisition de la nationalité libanaise par les descendants de
Libanais, surtout après les naturalisations massives et sélectives accordées lors de l’occupation
syrienne du Liban.
لذلك نصيحتي للافرقاء المسيحيين كفى مزايدة لانهم يهدرون الفرص التاريخية، ولم يقتنعوا بعد بأهمية مرشح توافقي خارج ميشال عون وسمير جعجع، وخارج امين الجميل ايضا... لم يقتنعوا بعد ويا للاسف. اي رئيس سيكون سوى هؤلاء. لا اعرف كيف يمكن ان يقتنعوا ونحن في هذه المنطقة الملتهبة... اهتمامات المواطنين في عالم آخر. همّ المواطن العادي ليس انتخاب الرئيس،
بل امنه وقانون السير اذا كان سيطبق كاملا والصحة. الموضوع الرئاسي صار
شأناً ثانوياً
Mais
de quelles « occasions historiques (d’élire un président) »
parle-t-il au juste ? Comment un responsable politique de sa trempe peut-il
décréter un peu plus loin dans l’interview, avec la schizophrénie et le populisme qui l’ont
toujours caractérisé, que « le souci du citoyen ordinaire n’est
pas d’élire un président (de la République)... la question présidentielle est
devenue secondaire » ?
Pourquoi l’un doit empêcher forcément l’autre ? Parce que cela arrange
bien ses affaires ? Quel spectacle piteux. Disons pour simplifier que le leader druze ne veut pas de tous les
leaders chrétiens maronites connus du grand public et ayant un poids notable
: ni de Michel Aoun, ni de Samir Geagea, ni d'Amine Gemayel, ni même de Bakhos
Baalbaki. Il préfère une obscure personnalité chrétienne qui ne représente en
dehors de sa propre personne, que son ombre. Et comme par hasard, l’homme providentiel est cet épouvantail,
un dénommé Henri Helou, déniché dans je-ne-sais quelle brocante politique et
sorti de son chapeau d'illusionniste au bon moment il y a plus d’un an et demi,
dans le but de torpiller, quel qu’en soit le prix, l'arrivée d'un chrétien fort
à la tête de l'Etat libanais. Toujours est-il que si l'opportuniste leader socialiste s'est déchainé contre Samir Geagea
et Michel Aoun, c’est parce que ces derniers ont repris l'initiative le 2 juin
avec l’annonce de la « Déclaration des
intentions ». Et si W. Beik s'est montré si froissé c'est
parce que les priorités libanaises du moment, notamment au niveau chrétien
-nouvelle loi électorale, acquisition de la nationalité libanaise et élection
d'un président chrétien fort- ne conviennent pas au chef de la communauté druze.
Tout le reste n’est que palabres et balivernes, 2art 7aké.
قلت قبلا وأكرر ان لرئيس لبناني مسيحي رمزية في هذا الشرق العربي والاسلامي، وخصوصا بعد الكوارث التي نزلت في العراق وسوريا على الطريق... لم يعد هناك عرب... بعدما وصلنا الى ما يسمى الحضارة المدنية، عدنا الى العصبيات القبلية التي تؤدي الى حروب مذهبية
Si « un président libanais chrétien représente
un symbole dans cet Orient arabe et islamique, surtout après les catastrophes
survenues en Irak et en Syrie », comme il prétend, est-ce donc une raison pour choisir une marionnette chrétienne comme
son homme de paille, Henri Helou, pour l’installer dans le décor du palais de
Baabda ? Il y a des limites à l'hypocrisie nauséabonde. En tout
cas, cela n'empêche pas le leader druze, qui a toujours gardé de bons contacts
avec la milice chiite libanaise, dont l'allégeance à la l'Iran perse est
explicite, d’annoncer « qu'il n'y a
plus d'Arabes... nous sommes retournés à la partisannerie tribale qui conduit à
des guerres sectaires ». Leiko
min 3am ye7ké, et dire que celui qui parle, est de fait, le leader libanais
le plus communautaire, en dépit de son camouflage socialiste, ses tweets à 5 piastres et ses émoticônes, comme celui d’hier justement, où il nous a radoté
pour la énième fois depuis quatre ans, que « le
régime syrien est fini ».
سؤال : المسيحيون اذاً هم المسؤولون عن تعطيل انتخاب الرئيس؟
نعم. لن يعجبهم كلامي، لكنهم هم المسؤولون. لم يدركوا بعد حجم الخسارة وأهميتهم خصوصا. يحلم بعض القادة بانهم سيصيرون رؤساء، مع ان عقبات كبيرة في طريق وصولهم الى الرئاسة
Foutaises. Evidemment, W. Beik a pris soin d'éviter
de faire la moindre allusion à la volonté de la milice chiite libanaise de
bloquer la vie politique au Liban ad
vitam æternam, au moins jusqu'à la fin de son djihad en Syrie, comme l'a
avoué le secrétaire général du Hezbollah lui-même il y a quelques jours: « Nous combattons... à Damas, à Alep, à Deir
Ezzor, Qousseir, Hassaké et Idlib... nous serons présents partout en Syrie où
notre présence est requise pour la bataille... (nous sommes) engagés dans une
bataille existentielle... toutes les autres (batailles) passent au second plan
». Mais non, c’est encore la faute des chrétiens qui « ne mesurent pas la taille et l’importance de cette perte (de ne
pas élire sa marionnette à la tête de l’Etat libanais) ». Lamentable.
سؤال : هل يساعد سحب ترشيح هنري حلو على اجراء الانتخابات؟
لماذا اسحب هنري حلو... من حقنا نحن، ونمثل 11 صوتاً، ان يكون لدينا مرشح. اقول مجددا ان القادة الكبار المعنيين لم يقتنعوا بعد بأنهم لن يصلوا... اريد ان اذكّر هنا بأيام الانتداب. اكثر من رئيس انتخب او عيّن ايام الانتداب الفرنسي كانوا مسيحيين، لكنهم لم يكونوا موارنة... اعتقد انني عندما اجتمع بالرئيس هولاند، لاحقا، سأفاتحه في امكان اعادة الانتداب الفرنسي الى لبنان موقتا من اجل انتخاب الرئيس، ما دام الانتداب فعل ذلك قبل عقود. ما احوجنا الى انتداب موقت. يغطّ لانتخاب الرئيس ثم يطير
Cette déclaration est grave. Alors que le président du Parti socialiste
libanais milite pour légiférer en violation de la Constitution libanaise, le
voilà attaquant le Pacte national, le fondement consensuel du Liban ! Mais
au fait, Michel Aoun et Samir Geagea, qui ont quatre fois plus de députés que Walid
Joumblatt, n'ont-ils pas le droit, eux aussi, d'avoir leurs candidats ou d'en
être ? Pourquoi veut-il les forcer à retirer leur candidature, est-ce pour
imposer son épouvantail ? Est-il
opportun, à l'heure où les catastrophes politico-religieuses frappent le Moyen-Orient,
où la présence chrétienne en Orient a été complétement rayé de la carte en Irak
et en Syrie, de dynamiter le Pacte national islamo-chrétien de 1943 au Liban,
pour élire un président fantoche, la
behech woula benech, uniquement dans l'intérêt de Walid Joumblatt ? La plaisanterie puérile de W. Beik -qu'il demandera au président français, François Hollande,
d'étudier la possibilité de remettre le mandat de la France sur le Liban, afin
d'élire un président de la République- est une de ces manœuvres, dont il est
devenu le spécialiste incontesté, pour éviter
de dénoncer la principale entrave à la tenue de l'élection présidentielle au
Liban: le Hezbollah. Eh oui, il faut avoir des couilles pour cela.
سؤال : نذهب من هنا الى اين، ليس ثمة خارج ولا داخل؟
يجب ان نجد طريقة مع الرئيسين بري وسلام. كلاهما صمام امان. لا يمكن فرض اي امر، بل انتظار الوحي علّه يهبط على البعض. ربما يهبط عليهم الملاك جبريل
يجب ان نجد طريقة مع الرئيسين بري وسلام. كلاهما صمام امان. لا يمكن فرض اي امر، بل انتظار الوحي علّه يهبط على البعض. ربما يهبط عليهم الملاك جبريل
C'est un moment d'anthologie. Donc, pour le
leader druze, la solution à la crise politique libanaise passe par l'obligation de « trouver
un moyen avec les présidents (Nabih) Berri et (Tammam) Salam ». Aucune place aux leaders chrétiens
dans l'esprit de W. Beik, comme s'ils
n'existaient pas, en dehors de l'épouvantail Henri Helou, bien entendu, et de
l'ironie. « On ne peut rien imposer,
mais attendre que l'inspiration tombe sur certains (leaders chrétiens). Peut-être que l'ange Gabriel apparaitra sur
eux ? » Une chose est sûre, Walid
Joumblatt vient, sans le vouloir bien entendu, d’enlever toute ambiguïté, sur l'utilité de la rencontre historique
entre Samir Geagea et Michel Aoun le 2 juin 2015, et l'intérêt de renforcer les
liens à l'avenir, entre les partis des Forces libanaises et du Courant patriotique libre.
سؤال : ماذا تعني برئيس توافقي؟
خرجوا بنظرية الرئيس القوي التي خربت المسيحيين ولبنان، عندما خرج البعض بها وادت الى حروب المحاور الاقليمية وحرب الجبل وحروب الالغاء. واكتفي بهذه المحطات
خرجوا بنظرية الرئيس القوي التي خربت المسيحيين ولبنان، عندما خرج البعض بها وادت الى حروب المحاور الاقليمية وحرب الجبل وحروب الالغاء. واكتفي بهذه المحطات
Pas de doute, Walid Joumblatt a bien fait
de prendre sa retraite et de passer le flambeau comme tout féodal qui se respecte,
à son jeune fils, Teymour. Quand on commence à tout mélanger et à dire
n'importe quoi, c’est qu’il est temps de se consacrer au tric-trac plutôt qu’à
la politique. C’est un autre moment d’anthologie aussi. « Ils (Samir Geagea et
Michel Aoun) nous ont sorti la théorie du 'président fort' qui a détruit les
chrétiens et le Liban. Lorsque certains l'ont sorti (dans le passé), elle a
conduit à des guerres loco-régionales (allusion à l'invasion israélienne de
1982 et à l’élection de Bachir Gemayel), la guerre de la montagne (qui a opposé
les milices druzes et chrétiennes en 1983, au moment du retrait de l'armée
israélienne du Mont-Liban ; allusion à la présidence d’Amine Gemayel, où
l’armée libanaise s’est illustrée par une bravoure exceptionnelle sur le front
de Souk el-Ghareb, face aux milices druzes et aux troupes syriennes) et des
guerres d'élimination (interchrétiennes en 1990 ; allusion aux ambitions
de Michel Aoun) ». Wlé 3aïb 3lek,
7terrim cheïbtak. Non mais, quel culot !
Un vieil adage de notre si belle montagne
dit « yallé beito men 2ezez, ma be
rechi2 el ness bel 7jar » (qui a une maison en verre, ne jette pas des
pierres sur les gens). Il veut rouvrir
les dossiers de la guerre, pas de souci, allons-y pour un tour d’horizon. « Ce
qui a détruit les chrétiens et le Liban » c'est la politique de
lâcheté qu’il conduit depuis 38 ans. « Ce
qui a détruit les chrétiens et le Liban » c'est son alliance avec
Hafez el-Assad, moins de 40 jours après l'assassinat de son père par les
Syriens en 1977. « Ce qui a détruit les
chrétiens et le Liban » c’est son aveu filmé d’avoir exécuté des chrétiens
durant la guerre civile. « Ce qui a
détruit les chrétiens et le Liban » ce sont ses alliances avec les
Israéliens, les Syriens et les Palestiniens en 1983 pour lancer sa guerre
d'élimination contre les "Forces libanaises" dans la montagne du Chouf. « Ce qui a détruit les chrétiens et le Liban »
ce sont les massacres des chrétiens de la montagne en 1977 et 1983 commis dans
une totale impunité par certains druzes. « Ce
qui a détruit les chrétiens et le Liban » c’est le nettoyage ethnique de la
Montagne en 1983, commis par la milice druze qu’il dirigeait. « Ce qui a détruit les chrétiens et le Liban »
c'est sa participation dans la tragédie du 13 octobre 1990 contre le
« réduit chrétien ». « Ce qui a détruit les chrétiens et le
Liban » c'est sa collaboration avec la tyrannie des Assad, père et
fils, et son soutien indéfectible à la milice du Hezbollah, pendant l’occupation du Liban par la Syrie. « Ce qui a détruit les chrétiens et le Liban » ce sont ses
verbiages enfantins contre la personne de Bachar el-Assad entre 2005 et 2008
(le fameux discours du "serpent" entre autres) qui ont peut-être
conduit à des assassinats politiques de personnalités chrétiennes. « Ce qui a détruit les chrétiens et le
Liban » c'est d'avoir poussé le gouvernement Siniora à prendre des
mesures contre le Hezbollah le 5 mai 2008, en prélude à l'invasion de Beyrouth
par la milice chiite et de retourner sa veste peu de temps après. « Ce qui a détruit les chrétiens et le
Liban » c'est d'avoir traité les chrétiens du Liban, de « mauvaise graine » en 2009. « Ce
qui a détruit les chrétiens et le Liban » c'est son retour dans le
giron de Bachar el-Assad en 2010 et d'être resté après le déclenchement de la révolution syrienne jusqu'à ce que le compteur
des morts en Syrie ait passé à cinq chiffres. « Ce qui a détruit les chrétiens et le
Liban » c'est son entente en 2011 avec le Hezbollah, le parti qui
est accusé d'avoir tué son soi-disant ami, Rafic Hariri, pour faire tomber le
fils, le Premier ministre de l’époque, Saad Hariri. « Ce
qui a détruit les chrétiens et le Liban » c’est son témoignage au Tribunal
Spécial pour le Liban en 2015 qui a tourné en eau de boudin. « Ce
qui a détruit les chrétiens et le Liban » c’est de considérer il y a à
peine deux semaines, que l’un des symboles de l’occupation syrienne du Liban
(1976-2005), Abdel Halim Khaddam,
qui a bien servi la tyrannie des Assad père et fils pendant 35 ans (1970-2005 ;
son nom de famille l’avait prédestiné), comme « un vieil ami ». Enfin
bref, « ce qui a détruit les chrétiens et le Liban » c'est son
opportunisme politique et son communautarisme socialiste, ainsi que son
complexe de castration que les leaders chrétiens font naitre en lui et duquel
il ne parvient toujours pas à sortir, même à 66 ans. Je pourrais continuer
mon réquisitoire encore longtemps. Mais, comme il le dit si bien à la fin de son
interview : « je me contenterai
de ces remarques ».
Walid Joumblatt est ce qu’on appelle au Liban, kezbé
kbiré, un gros mensonge. Il l’était et il le restera probablement. Aujourd’hui, le leader druze a une trouille bleue que
l’élection d’un président fort à la tête de l’Etat libanais, Samir Geagea,
Michel Aoun ou n’importe quel chrétien fort, ainsi qu’une nouvelle loi
électorale moderne et l’acquisition de la nationalité libanaise par les
descendants de Libanais, ne conduisent à sa « castration politique »,
en le ramenant à son poids réel sur l’échiquier libanais. D’où ce complexe de
castration que j'évoque dans le titre de cet article, la peur que W. Beik a de perdre ses attributs politiques. Et comme tout le monde
sait, les complexes ont cette fâcheuse tendance à s’aggraver avec l’âge.